On touche au bout de nos deux semaines de voyage – imaginaire – du côté de Val d’Isère et Tignes …
Cet article fait partie de la série imaginaire [ ON PART QUAND ? ]
Souvenez-vous, le début cette mini-série d’articles « On part quand » partait d’échanges entre copains sur un groupe Whatsapp de ski … et puis je me suis amusé à les publier ici également, en me prenant au jeu.
Pas toujours évident de s’imaginer tellement à la montagne, ma 2ème maison, sans une pointe de tristesse en se disant que je n’y ai plus mis les pieds depuis décembre 2019 (!). Bientôt, j’espère.
En attendant, comme j’avais répondu Max sur Whatsapp qui espérait que la série ne faisait pas qu’une semaine, j’avais bien entendu opté pour un voyage imaginaire de 2 semaines. Il était bien clair qu’une semaine ne suffirait pas à rattraper notre « retard » de montagne.
Nous rentrerons donc – virtuellement – demain en Belgique, avant le prochain voyage. En si on profitait à fond de cette dernière journée !?
Bon j’avoue, la météo n’est pas idéale, mais pas pire non plus. Alors on se bouge. Direction la boulangerie pour aller choper un bon petit-dèj « made in Chevallot » afin de bien débuter la journée … Hervé, OK on profite mais laisses-en un minimum pour les autres, merci !
Direction le ski room pour s’équiper, la totale avec DVA parce que même si on ne va pas bien loin hors des sentiers balisés, le risque est toujours de 3/5 niveau avalanches.
Aujourd’hui, je vous invite au resto dans les bois … ou presque ! Il m’a donné envie Alexis, avec sa fondue en altitude, à même la neige, du coup on va faire pareil ! Je sais, les sacs sont un peu plus lourds aujourd’hui mais c’est pour la bonne cause, et je limiterai la montée pour ne pas vous tuer après ces 2 belles semaines hors du temps en montagne …
On va donc repartir du Fornet, comme au premier jour, et monter à travers bois jusqu’au Signal. Une fois là-haut, petit ravitaillement et on va poser la bouffe et le vin bien en sécurité sur la terrasse d’en haut afin de prolonger un peu la montée avant le repas. On va gentiment repartir su Signal vers le Col de l’Iseran (2762m) pour y admirer la vue. Pour la petite histoire, il s’agit du plus haut col de montagne routier des Alpes, on peut y passer en voiture (ou à vélo !) l’été bien entendu …
On y admire la vue, on y boit un petit shot de Génépy, et on enlève les peaux pour redescendre ! Oui Alex, on va manger. Oui Oli, on va déboucher les bouteilles achetées chez Perrier l’autre jour …
On redescend donc tranquillement vers le Signal pour récupérer nos précieuses denrées tout en admirant la vue (un peu bouchée j’avoue) une dernière fois cette semaine. Hop, les sacs sont de nouveaux bien chargés, mais on va un peu s’éloigner pour manger. On va redescendre un peu la « Mangard » pour aller se poser tranquillement au milieu des arbres.
Un peu d’organisation, que diable ! Xa, fait nous chauffer ce caquelon sans te brûler ! Alex et Oli, choisissez l’ordre dans lequel on va goûter les vins pendant que Max et moi on s’occupe du fromage … Hervé, tu crois que je n’avais pas vu les diots que tu avais planqué dans ta veste ?? Voilà l’Opinel, coupe-les en vitesse stp !
Aaaaaaaaaaaaaah ça y est, ya pire comme petit lunch improvisé, non !? Des morceaux de diots coupés bien épais par Hervé, du bon pain trempé dans du fromage fondu, du bon vin de Savoie … profitons, profitons …
Parce qu’ensuite qu’on se le dise, virtuellement ou pas, la dernière piste du séjour s’accompagne toujours d’une petit pointe au coeur. L’avantage, c’est qu’on reviendra, c’est toujours ce qu’il faut se dire !
À bientôt Val d’Isère, à bientôt Tignes, à bientôt tous les copains … prenez soin de vous !
Antoine